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« Des modalités de paiement adaptées à chaque pays » : les outils de Factofrance pour les entreprises qui s’exportent

Proposé par Factofrance

Pour une entreprise française décidant d’exporter ses biens ou services à l’étranger, il n’est pas toujours aisé de connaître la réalité du terrain locale. Quelles sont, par exemple, les normes en termes de délais de paiement, ou de facturation ? Pour aider les entreprises à y voir plus clair en la matière, Factofrance propose de nombreuses solutions, d’affacturage comme d’accompagnement. Entretien avec Monika Pish Losbar et Cécile Poncet, respectivement Directrice de la Relation Clientèle – Marché export, et Responsable du recouvrement export international et Grands Comptes, au sein de Factofrance.

Pour une entreprise, quels sont les bénéfices de l’affacturage export ?

Monika Pish Losbar : L’affacturage est domaine assez vaste mais, dans chaque cas de figure, il s’agit avant tout d’un moyen d’avoir accès à de la trésorerie rapidement. Le bénéfice en cas d’export sera donc d’avoir accès à cette trésorerie, dès l’émission d’une facture, avec des délais de règlement plus intéressants que ceux auxquels les entreprises ont généralement accès.

Autre bénéfice : un financement plafonné peut être adapté en fonction de la croissance de l’entreprise sur les marchés internationaux. Dans ce cas, Factofrance est ainsi capable d’accompagner l’entreprise sans que cela crée une ligne de crédit supplémentaire – puisque nos contrats standards prévoient d’emblée des interventions dans plus de cent pays.

Enfin, cela représente également l’opportunité de travailler main dans la main avec un partenaire doté d’une grande expertise. Ces services sont proposés en complément de nos solutions de financement. Puisque nous travaillons au quotidien avec l’entreprise, elle pourra aussi nous consulter sur sa facturation, ses délais de règlement ou de recouvrement, par exemple.

«  Nos solutions sont proposées à toutes les entreprises, quelle que soit leur taille »

Pour quelles entreprises et dans quels cas de figure l’affacturage est-il plus particulièrement indiqué ?

Monika Pish Losbar : Nos solutions sont proposées à toutes les entreprises, quelle que soit leur taille ; nous fournissons une offre adaptée à la taille et aux besoins de l’entité. Cela dépendra aussi de la maturité de l’entreprise en matière d’export : est-elle primo-exportatrice, n’exporte-t-elle que ponctuellement ? Ces solutions liées à l’export incluent aussi les conditions classiques en matière d’affacturage, comme l’assurance-crédit, le recouvrement, le lettrage et, même tout ce qui a trait à la phase contentieuse. Nous pouvons également opérer en gestion déléguée : nous laissons davantage de latitude à l’entreprise dans la gestion de son poste client. Nous nous concentrons alors surtout sur l’assurance­-crédit et a fortiori le financement.

Cécile Poncet : Concernant les primo-exportateurs, nous travaillons avec eux afin qu’ils puissent s’implanter sur un marché ; les prestations que nous fournissons rassurent les entreprises. Pour ces entreprises, la plupart du temps des PME, notre offre est clairement différenciante. Bien sûr, pour certains pays, nous étudierons les projets et les modalités au cas par cas, processus de facturation et de règlement en tête. Factofrance étant une société financière, nous devons logiquement nous assurer de la conformité et la traçabilité des financements.

Quelle est la plus-value des solutions Factofrance ?

Cécile Poncet : Nous prodiguons à nos clients les meilleurs conseils, afin que ceux-ci adoptent un fonctionnement en matière de paiement adapté à chaque pays. En fonction d’un marché ou d’un type d’entreprise, nous sommes donc en mesure de leur dire quelles sont les habitudes locales. Nous sommes partie prenante de la relation commerciale ; nous ne nous substituons jamais au client, mais la facture nous revient d’un point de vue purement juridique. Si je prends l’exemple du Maroc, un paiement ne se fait qu’à partir du moment où la marchandise est dédouanée ; si certains justificatifs requis sont manquants, la banque ne déclenchera pas ledit paiement. De nombreux éléments diffèrent donc d’un pays et d’une culture à l’autre, et c’est là qu’un acteur comme Factofrance permettra de faire la différence.

Monika Pish Losbar : Autre bénéfice de taille : la possibilité de travailler avec des équipes dédiées – ce qui, sur le marché de l’export, est unique. Pour chaque volet sur lequel nous intervenons, nous avons des spécialistes et tirons parti de nos six décennies d’expérience. Pour citer les équipes en charge du recouvrement, dont Cécile est à la tête, celui-ci sera structuré par secteur d’activité, par typologie d’acheteur et par secteur géographique. Nous sommes donc en prise direct avec les débiteurs et bénéficions d’informations très rapidement ; c’est capital pour nos clients, qui doivent être tenus au courant en temps réel de la situation de leurs acheteurs. En matière de relation client, nous avons également des équipes formées à l’international et aux spécificités de l’export, notamment en termes de gestion des devises, des particularités liées au transport, des Incoterms, des grandes tendances en fonction de chaque secteur géographique.

Un observatoire des délais de paiement : « une vraie plus-value pour les entreprises »

Vous publiez l’Observatoire des délais de paiement à l’international. En la matière, quelles destinations sont attractives pour les entreprises ?

Cécile Poncet : Nous sommes la seule entité d’affacturage à publier de telles informations sur les délais de paiement ; il s’agit là encore d’une vraie plus-value pour les entreprises. Concernant les entreprises attractives, tout dépendra de ce que l’on entend par ce terme : est-ce lié à un délai de paiement rapide, d’une basse sinistralité ? Il s’agit donc d’une question complexe. Ce que nous permet cet observatoire, c’est avant tout de nous placer à l’avant-garde de l’économie réelle ; dès le dernier trimestre de 2023, nous avions observé une dégradation des délais de paiement à l’échelle européenne comme mondiale, laquelle découle des différentes tensions géopolitiques. Nous pouvons ainsi mieux anticiper d’éventuelles problématiques en fonction des pays, des secteurs d’activité. Beaucoup de nos clients sont dans l’industrie automobile ; nous constatons que ce secteur a été en souffrance, mais qu’aujourd’hui il tend à repartir à la hausse.

Pour revenir à la question des pays attractifs, ils incluent les pays d’Europe frontalière, au sein de laquelle on constate de très bons délais de paiement et une faible sinistralité. Il s’agit d’une zone logiquement attractive, mais en Asie (Corée du Sud, Japon, Vietnam, Thaïlande ou Singapour) les délais de paiement seront très proches de ceux de l’Europe. C’est important de l’avoir en tête si l’on est dans une logique de « grand export », où ces délais sont logiquement plus longs.

Monika Pish Losbar : Un avantage de cet Observatoire, né d’une veille que nous menons au quotidien, est aussi de suivre l’évolution des délais de paiement sur une année entière – sont-ils restés stables ou dénote-t-on de grandes fluctuations ? Sur ce sujet, nous observons bien sûr une forte sensibilités aux événements géopolitiques et aux cycles économiques, sur lesquels nous pouvons effectivement anticiper. Fort de notre expérience, nous proposons également des « focus » sur certains pays, en fonction des évolutions observées. Nous effectuons ainsi des analyses plus poussées afin d’accompagner les entreprises dans leurs ambitions d’exportations.

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