Ukraine : Kiev et Paris ont signé en juin un accord bilatéral pour la création d’un « fonds Ukraine » dédié à la reconstruction des infrastructures essentielles. Doté d’une enveloppe de 200 millions d’euros, il servira à fiancer des projets dans l’énergie, la santé, l’agriculture et d’autres domaines civils. Ces derniers doivent inclure une contribution française de plus de 50 %, requérir de faibles coûts d’exploitation et de maintenance ainsi qu’un délai de réalisation inférieur à deux ans. Les candidats doivent remplir un dossier en ligne sur le site de la DG Trésor et la sélection des projets sera réalisée par le ministère de l’Economie dans le courant de l’été, avec une ratification parlementaire ukrainienne nécessaire pour le déblocage des fonds
Chine : En réponse à la récente hausse des droits de douane européens sur les importations de véhicules électriques chinois dans le cadre de l’enquête antisubventions de l’UE, Pékin a haussé le ton. Le ministère chinois du Commerce a en effet annoncé le 9 juillet l’ouverture d’une enquête « sur les pratiques de l’Union européenne en matière d’obstacles au commerce et à l’investissement pour des entreprises chinoises » suite au dépôt d’une plainte de la China Chamber of Commerce for Import and Export of Machinery and Electronic Products (CCCME) portant sur « des produits tels que des locomotives, l’énergie photovoltaïque, l’énergie éolienne ».
Métaux critiques : Le ministère de l’Industrie du Canada a décidé début juillet de ne plus autoriser les rachats de sociétés minières produisant des métaux critiques par des sociétés étrangères que « dans les circonstances les plus exceptionnelles », rapportent les Echos. La Canada a dressé une liste de 34 métaux critiques et terres rares notamment utilisés dans la tech, l’armement ou encore la transition énergétique. On y trouve aussi bien l’aluminium, le nickel ou le cobalt, que l’uranium et le lithium. Le quotidien précise que cette annonce intervient alors que les groupes miniers nationaux « ont accumulé des montagnes de cash » avec l’envolée des cours des métaux pendant la crise sanitaire et depuis le début de la guerre en Ukraine et qu’ils « souhaitent désormais le réinvestir en s’exposant davantage aux métaux de la transition et profiter à plein des perspectives de hausses des cours de ces matières premières ». Par ailleurs cette exclusion des entreprises étrangères devrait permettre au Canda de calmer les ardeurs des investisseurs chinois.
Liban : Expertise France poursuit son accompagnement du port de Beyrouth en matière de sûreté et de sécurité portuaire. Le 3 juillet deux rapports réalisés avec son soutien ont été remis aux autorités portuaires libanaises. Le premier porte sur l’évaluation de sûreté portuaire, établie avec l’appui de l’organisme de sûreté habilité G3S Pelagos. Il constitue une première étape vers une mise en conformité du port avec le code international de sûreté des installations portuaires. Le second analyse les risques industriels majeurs en se centrant sur le passage portuaire des matières dangereuses. Réalisé par Ineris Développement, il permettra au port et aux primo-intervenants d’élaborer un plan de prévention et de gestion des risques.