Wind Support : la propulsion vélique a le vent en poupe dans le transport maritime et cette société new yorkaise créée en 2021 par deux Bretons expatriés, Laurent Apollon et Laurent Corbell, veut la promouvoir en organisant des opérations concrètes telles que conférences et événements. Wind Support vient d’annoncer l’ouverture, du 27 mars au 15 juin 2024, d’une boutique éphémère de 140 m2 au Seaport, quartier historique du Sud de Manhattan, destinée à commercialiser des produits « iconiques et Made In France », tous acheminés par voiliers cargo. Objectif : « montrer que ce transport décarboné et respectueux de la planète est disponible immédiatement ». Deux gros voiliers cargo, Grain de Sail II et Towt Anemos déchargeront pour la première fois leurs cales à New York, en provenance respectivement de Saint Malo et Le Havre. En parallèle, Wind Support organise l’arrivée de la Transat CIC (ETA 8 Mai pour les premiers Imocas) et le départ de la New York Vendée le 29 Mai. Selon les organisateurs, il reste quelques place dans les rayons de la boutique éphémère (cliquez ICI).
NJJ Capital Lifecell : l’opérateur turc de téléphonie mobile Turkcell a annoncé fin décembre qu’il allait céder à NJJ Capital, la société d’investissement du Français Xavier Niel, la totalité de ses parts dans les sociétés ukrainiennes Lifecell (opérateur de téléphonie mobile qui compterait 9,1 millions d’abonnés), Global Bilgi (centre d’appels et de services) et Ukrtower (infrastructures télécom). Le montant de cette transaction n’a pas été précisé par Turkcell, qui a fait cette annonce sur la plateforme turque Public Disclosure Platform (KAP), la négociation n’étant pas bouclée. Elle a toutefois été approuvée le 20 décembre par son conseil d’administration.
Stellantis : le groupe français Stellantis a annoncé le 27 décembre le lancement de la production dans sa nouvelle usine algérienne Fiat, située à Tafraoui, dans la wilaya d’Oran. Ayant nécessité un investissement initial de 200 millions d’euros, dans le cadre d’une convention signée en novembre 2022 avec l’Agence algérienne de promotion de l’investissement (AAPI), cette usine a une capacité annuelle d’assemblage de 90 000 voitures –dont Fiat 500 et Fiat Doblò – avec un taux d’intégration locale de 35 %. « Cette démarche stratégique vise à renforcer le développement du secteur automobile dans le pays (…) consolidant davantage la part de marché de Stellantis dans la région du Moyen-Orient et de l’Afrique » explique le constructeur français dans un communiqué. En marge de la cérémonie officielle de lancement, qui s’est tenue en grande pompe en présence des autorités algériennes (photo ci-contre), une lettre d’intention a par ailleurs été signée entre le constructeur et les autorités algériennes pour « accélérer la contribution de Stellantis au développement de l’industrie automobile », avec « une seconde étape ambitieuse en termes de capacité de production, de taux d’intégration locale et de formation, par la création d’une académie Stellantis en partenariat avec les ministères algériens de l’Education nationale et de la Formation et de l’enseignement Professionnels ». Pour Stellantis, cet investissement en Algérie constitue également une étape importante dans la mise en œuvre de son plan stratégique Dare Forward pour le Moyen-Orient et l’Afrique, qui vise à en faire l’un des principaux acteurs automobiles de cette zone avec une « empreinte industrielle solide » et une capacité de production « de plus d’un million de véhicules par an ».