OCDE : 6/7 (octobre 2022)
Allianz Trade : D3, risque de court terme significatif (octobre 2022)
Coface : pays D ; environnement des affaires D (octobre 2022)
Credendo : court terme : 5/7 ; commercial : C ; risque de transfert : 6/7 (novembre 2022)
Atradius : 6/10 négatif (octobre 2022).
C’est impossible par les voies habituelles de type prestataires spécialisés.
Se rapprocher des institutionnels et milieux d’affaires européens et français implantés localement et des autres fournisseurs.
• Franco-Nigerian Chamber of Commerce and Industry (FNCCI)
www.france-nigeria.org
1, Oyinkan Abayomi Drive 1st Floor, French Consulate, Ikoy, Lagos P.O. Box 70001 Victoria Island, Lagos
Tél. : (+234) 1 8418838 / 8418837
Monnaie locale
Le naira nigérian (NGN).
Taux de change au 9 novembre 2022 :
1 NGN = 0,0022599 EUR
1 EUR = 442,492 NGN
1 USD = 440,289 NGN
1 NGN = 0,00227 USD
Meilleure monnaies de facturation des échanges
Le dollar américain (USD) et l’euro (EUR).
Conseillés
Virement bancaire pour le paiement d’avance essentiellement. Sinon un crédit documentaire irrévocable et confirmé. Il est également possible d’obtenir des paiements par virements bancaires garantis par des lettres de crédit standby émises offshore (Suisse ou Autriche, le plus souvent).
Attention, les faux crédits documentaires sont de retour ! Faire soigneusement vérifier par sa banque la qualité de la banque émettrice. Et dans les opérations d’importations se méfier des faux documents.
Déconseillés
Tous les autres. Éviter surtout les chèques, le Nigeria affichant de tristes records en matière de faux chèques. À noter qu’en février 2018, la Banque centrale du Nigeria a promulgué une nouvelle réglementation en matière d’effets de commerce, mais bien évidemment, à éviter
soigneusement dans les transactions à l‘international, même si l’article 2.03 en autorise l’utilisation à l’international !
Le Nigeria, malgré un potentiel indéniable, demeure l’un des pays présentant les risques les plus élevés pour les exportateurs.
Côté conjoncture, il a été durement touché par la chute des cours de l’or noir entre 2014 et 2021 et se remet à peine de l’impact de la crise sanitaire liée à la Covid-19 : même si la remontée des cours du pétrole a donné un ballon d’oxygène, sa situation économique et financière est encore fragile. Parmi les mauvais indicateurs :le comportement payeur très médiocre des entreprises locales, le risque élevé d’impayés et de défaillances et une forte exposition au risque de non-transfert (noté 6/7 par Credendo). Il existe en outre un risque d’escroquerie que nous ne rappellerons jamais assez : malgré les mises en garde, de nombreuses PME sont encore victimes de chèques impayés, de faux crédits documentaires.
Plus récemment, de fausses lettres de crédit standby ont fait leur apparition (le plus souvent soi-disant émises par de respectables banques anglo-saxonnes, etc.). Il est donc essentiel d’être très prudent dans les transactions commerciales avec ce pays et de sécuriser au maximum le paiement.
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