Singapour demeure l’un des meilleurs risques pour un exportateur.
Même si les entreprises ont été touchées par la crise économique, financière et sanitaire mondiale (et la chute du commerce international, dont Singapour est une plaque tournante pour l’Asie), et même si on constate une nette détérioration des délais de paiement, ceux-ci restent quand même « raisonnables » par rapport à d’autres pays.
Les tendances révélées par les différentes études citées dans cette fiche (rubrique « risques de retard de paiement ») doivent néanmoins inciter à la plus grande prudence car l’évolution des statistiques en matière de défaillances d’entreprises est préoccupante pour 2022 et 2023.
Après trois années de très fortes hausses (plus de 39 % en 2019), l’année 2020 s’est terminée sur une baisse de 30 % grâce aux dispositions qui ont été prises pour « freiner » l’explosion des défaillances liée à la crise sanitaire de la Covid-19. L’année 2021 s’est également achevée sur une baisse. Mais certaines prévisions sont pessimistes : dans une étude publiée le 6 octobre 2022, Atradius anticipe une explosion en 2023 (+76%).
Néanmoins, ces données sont à relativiser quand on constate le faible nombre d’entreprises concernées. Le pays demeure solide économiquement et politiquement, et il ne souffre pas de manque de liquidités.
Singapour est en outre un modèle en matière de facilités pour faire des affaires.