Pas de changement notoire dans l’appréciation de ce pays. Comme nous l’avions écrit dans une précédente édition de cet Atlas, contrairement à ce que l’on a pu lire sous la plume de certains économistes, qui voulaient avant tout rassurer les milieux des investisseurs, la crise a été dure et longue, très longue, en dépit de l’aide que les émirats voisins ont apportée à Dubaï.
Début 2020, les entreprises locales ne bénéficient toujours pas du regain de santé des banques et continuent de manquer de soutien, que ce soit pour les opérations domestiques ou internationales.
Conséquences : des délais de paiement très longs sur le marché national et une hausse des retards de paiement à l’international, surtout sur les gros contrats.
À noter que la loi sur les faillites en vigueur depuis fin décembre 2016 inclut une procédure de sauvegarde calquée sur le modèle américain.
Pour information, tout comme en France, sauf clause spécifique, le transfert de propriété est réalisé à la conclusion de la vente, et non à la livraison, comme aux États-Unis ou en Allemagne (article 511 du code civil des EAU). Soigner particulièrement la rédaction des contrats, vérifier scrupuleusement les clauses des crédits documentaires et rester vigilant dans le suivi des échéances.
Ne pas hésiter à demander des lettres de crédit standby. Aux Émirats, ces dernières sont aussi acceptées en remplacement des garanties de marché classiques.