En préambule, en 2021, l’OCDE a dégradé le pays à la note de risque politique maximum :7/7.
De son côté Credendo maintient en 2022 le risque commercial à G (risque maximum). Sachant que l’assureur-crédit belge note le risque de non-transfert à 6/7 et que les autres prestataires ne sont guère plus optimistes, le tableau du risque Myanmar (Birmanie) reste on ne peut plus chargé. Pour rappel, les sanctions politiques de l’Union européenne ont été levées en 2012 (sauf celles concernant les ventes d’armes) et celles des États-Unis allégées. Business France a rouvert un bureau dès février 2013. Comme on peut le lire aujourd’hui sur le site du Trésor français : « Faire des affaires reste compliqué en Birmanie pour les investisseurs et les exportateurs étrangers. » Ajoutons à ce tableau typique d’un pays en développement dont l’ouverture à l’extérieur est très récente, un système bancaire très fragile et d’autant moins expérimenté qu’il a été longtemps (jusqu’en 2012) très fermé au monde extérieur.
En dehors de la Banque centrale, on compte à ce jour une dizaine de banques seulement, plus ou moins actives à l’international et encore, au coup par coup, et pas particulièrement efficaces en matière de crédits documentaires. Dans le cadre des accords Asean, les banques des autres pays membres de cette organisation ont toutefois été autorisées à s’implanter. Les assureurs-crédit sont peu présents, le plus souvent pour des opérations ponctuelles et uniquement à court terme, sauf très rares exceptions.Compte tenu du risque très élevé de non-transfert, privilégier le paiement d’avance et/ou offshore.