Peu avant la fin de l’année, l’assureur-crédit belge Credendo a annoncé une série de révisions de notes de risque importantes pour les exportateurs. Elles concernent différentes catégories de risques et ont affecté, à la hausse ou à la baisse, un total de 25 pays, essentiellement des marchés émergents, ainsi que la Norvège.
Huit pays dégradés en risque politique court terme
L’échelle de note sur cette catégorie de risque va de 1 à 7, du meilleur au pire et mesure le risque d’impayé pouvant survenir en raison de facteurs politiques tels que « fait du prince », instabilité politique ou encore faillite financière de l’Etat.
Les huit pays concernés sont : Bangladesh (de 3 à 4), Bhutan (de 2 à 3), Burkina Faso (de 5 à 6), Djibouti (de 3 à 4), El Salvador (de 4 à 5), Haïti (de 5 à 6), Mongolie (de 4 à 5), Ouganda (de 3 à 4).
Les notes « Environnement des affaires » revues pour 17 pays
L’échelle de note sur cette catégorie de risque va de A à G, du meilleur au pire, et mesure le risque d’impayé ou de retard pouvant survenir en raison de l’évolution de l’environnement des affaires. On note que la Norvège fait partie des pays dont cette note a été dégradée.
Dix pays ont vu leur note s’améliorer : Bahreïn (de E à D), Fidji (de F à E), Gabon (de F à D), Guyana (de D à C), Jordanie (de E à D), Kenya (de E à D), Saint Vincent et Grenadines (de F à E), Nevis (de 5 à 6), Seychelles (de E à D), Trinidad & Tobago (de E à D), Zambie (de F à E).
Sept pays ont été au contraire dégradés : Samoa américaines (de D à E), Bangladesh (de D à E), Egypte (de F à G), Malawi (de F à G), Macédoine du Nord (de D à E), Norvège (de A à B), Sierra Leone (de F à G).
C.G