Sans surprise, le dernier Baromètre du commerce de marchandises de l’OMC (Organisation mondiale du commerce), publié le 28 novembre, annonce un ralentissement des échanges d’ici la fin de l’année et début 2023 en raison du fléchissement de la demande internationale.
96,2 : c’est le niveau atteint ce trimestre par l’indice composite trimestriel de l’OMC pour le commerce de biens, un résultat inférieur à 100, suggérant une croissance inférieure à la tendance dans un avenir proche.
Plusieurs sous-indices ont tiré ce baromètre à la baisse, comme les commandes à l’exportation (91,7), le fret aérien (93,3) et les composants électroniques (91,0). Ces trois éléments mettent en évidence un net refroidissement de la confiance des entreprises ainsi qu’une baisse de la demande mondiale d’importations de biens.
En outre, le transport par conteneurs (99,3) et les matières premières (97,6) n’ont terminé que légèrement en dessous de la tendance, mais ont perdu de leur élan.
La principale exception est l’indice des produits automobiles (103,8), qui a dépassé la tendance en raison de l’augmentation des ventes de véhicules aux États-Unis et de l’augmentation des exportations du Japon, alors que les conditions d’approvisionnement s’amélioraient et que le yen continuait de se déprécier, souligne l’OMC.
Selon les dernières prévisions de l’OMC, en date du 5 octobre, la croissance du commerce de marchandises devraient plafonner à 3,5 % en 2022 et 1 % en 2023 en raison de chocs externes tels la guerre en Ukraine, la flambée des prix de l’énergie et la crise monétaire.
S.C.