La pandémie de Covid-19 n’est pas encore totalement maîtrisée au moment où nous bouclons ce numéro spécial du Moci. Les variants du coronavirus (Delta, bêta…) et les retards de la vaccination dans les pays émergents et en développement sont ses principaux facteurs.
Si l’Europe est à nouveau largement ouverte aux voyageurs d’affaires européens, de nombreuses zones du monde leurs sont encore fermées ou quasi fermées. C’est notamment le cas aux États-Unis, et de la quasi-totalité des pays d’Asie et d’Océanie.
En attendant, les entreprises ont appris à faire avec : télétravail, y compris à l’international, prospection sur les salons virtuels via les outils numériques, réunions d’affaires par visioconférence…
Première conséquence de cette crise sanitaire inédite, les budgets voyages des entreprises, notamment des PME et ETI, sont revus fortement à la baisse, de 15 % à 20 % minimum, plus parfois.
Deuxième conséquence de cette crise : les politiques de mobilité internationale des salariés doivent être profondément repensées. Les responsables des ressources humaines (RH) et de la mobilité internationale dans les entreprises internationalisées ont dû innover avec les nouvelles formes de « remote working » (travail à distance) ou « work from everywhere » (travailler depuis n’importe où).
Autant de thèmes que nous explorons, dans ce numéro spécial annuel consacré à la mobilité internationale.
En première partie, nous consacrons toute une enquête aux nouvelles problématiques de la mobilité internationale nées de la crise sanitaire, avec des interviews d’experts et de responsables RH, ainsi que des témoignages de dirigeants d’entreprise.
En deuxième partie, nous présentons la 8e édition de notre guide de la mobilité internationale sur le thème de « vivre et travailler », à travers 51 fiches pays entièrement mises à jour, avec le concours du Cercle Magellan sur le volet fiscalité. Covid-19 oblige, outre les données essentielles pour une première approche d’un projet de voyage ou d’expatriation, on y trouve les informations indispensables sur les vaccins, tests, quarantaine et autres formalités sanitaires à accomplir.
La mobilité internationale n’est pas morte avec le Covid, mais elle se transforme. Et il va falloir s’y adapter.
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