« Il n’y a pas de risque de
découvrir des aides qui seraient des subventions directes à
l’exportation », a tenu à rassurer le ministre de l’Agriculture, Stéphane
Le Foll, à l’ouverture, le 16 juin à Bordeaux, du Salon international des vins et
spiritueux, Vinexpo. Le ministre faisait allusion à l’enquête antidumping
lancée par Pékin sur les vins importés, en réponse à la décision de la
Commission européenne d’imposer des taxes provisoires sur les panneaux solaires chinois importés dans l’Union européenne.
Incitant les professionnels à une
« transparence totale », Stéphane Le Foll a aussi indiqué qu’à côté
de la Chine, d’autres marchés s’ouvraient au vin, comme la Russie, l’Inde et le
Nigeria. Du 16 au 20 juin, les 2 400
exposants de Vinexpo, originaires de 40 pays, devraient accueillir 45 000
à 50 000 visiteurs de 120 pays sur environ 95 000 mètres
carrés au Palais des Congrès de Bordeaux.
D’après la base de données GTA/GTIS,
la Chine, avec une hausse de ses achats à la France de 54,5
%, était devenue en 2011 le cinquième pays client de la France, aux
dépens du Japon, de la Suisse, du Canada, des Pays-Bas et de Hong-Kong.
Cinquième place qu’elle a conservée l’an dernier, la France y ayant écoulé pour
547 millions d’euros de vin, devancée de peu pour la quatrième place par la Belgique, avec 555
millions d’euros.
Le trio de tête, Royaume-Uni, États-Unis et Allemagne, ont importé respectivement de France pour des montants
de 1,352 milliard, 1,034 milliard et 711 millions d’euros en 2012.
F. P.