Union française des métiers de
l’évènement ou Unimev, telle est la nouvelle identité de la fédération Foires,
Salons, Congrès, Évènements de France (FSCEF), qui sera dévoilée à l’issue du
Congrès de Nantes qui réunit jusqu’au 28 juin à Nantes 350 participants sous la
présidence de Thierry Hesse.
D’après nos informations, la commission Communication
de FSCEF s’est réunie huit fois entre décembre 2012 et avril 2013 avec l’agence
de design 4UATRE pour choisir un nom porteur d’union (Unim), commun à tous les
métiers (ev) et un logo renouvelé, avec deux couleurs majeures, le bleu nuit et
le rouge-rosé, et une couleur complémentaire, le beige.
Des retombées de 3 milliards d’euros
Depuis une vingtaine d’années, la
profession n’a eu de cesse de se regrouper pour peser notamment vis-à-vis de
pouvoirs publics et d’une classe politique, souvent peu consciente des retombées
économiques générées. A ces retombées, de l’ordre de trois milliards d’euros
chaque année (directes et indirectes) en France, s’ajoutent des flux d’affaires
de 30 milliards générés par les différentes manifestations. Un chiffre un peu
ancien, mais la fédération a lancé une étude sur les congrès et en prévoit une seconde
en 2013 et 2014 sur les foires et salons pour actualiser ces chiffres.
Les annonceurs augmentent leurs dépenses de communication
Les premiers à se rassembler
furent les salons spécialisés et les autres foires et salons, puis les parcs
d’expositions, les congrès et enfin les autres évènements. Les opérateurs ont
suivi, puisque la CCI Paris Ile
de France et le groupe Unibail ont réuni leurs forces dans les salons
(Comexposium) et dans les parcs d’expositions franciliens (Viparis) pour atteindre une
taille critique vis-à-vis notamment des grands concurrents allemands, les
sociétés de foires ou Messe de Düsseldorf, Francfort, Munich, Cologne ou encore
Hanovre.
Un géant privé s’est aussi constitué, GL Events, à Lyon, au départ simple
aménageur de stands qui s’est ensuite diversifié, sous la houlette de son
principal fondateur Olivier Ginon, dans les salons, l’aménagement ou la gestion
de parcs d’exposition et d’événements (spectacles, Jeux olympiques…).
Les
foires et salons sont un des rares métiers pour lesquels les annonceurs en
France ont accru leurs dépenses l’an dernier. Ainsi, d’après l’étude Irep-France Pub de mars 2013,
si le marché de la communication dans l’Hexagone a connu en 2012 une baisse globale de 1,3 %, les dépenses consacrées aux foires et salons ont enregistré, elles, une
hausse de + 0,8 % à 1,515 milliard d’euros.
François Pargny