France / Matériel sanitaire-Import : les entreprises fabriquant ou important du matériel sanitaire (masques, gels hydroalcooliques, tenues de protection et respirateurs) et qui en font dons à des établissements de santé ou encore à des professionnels de la santé, pourront déduire la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) supportée à l’occasion de l’acquisition ou de la fabrication de ces matériels. Cette déductibilité de la TVA a été annoncée par Bercy ce 9 avril.
Europe / Transport routier : entre le 30 mars et le 4 avril, la demande de transport routier en Europe a chuté en raison principalement de la forte chute de la production industrielle européenne, en particulier en France, Italie et Espagne. Cette chute de la demande a entraîné une baisse des prix des transports de 5 % en moyenne par rapport à la semaine précédente. C’est ce que révèlent les résultats publiés le 8 avril par la société allemande Transporeon, éditeur de logiciels cloud pour la gestion du transport et de la logistique. L’analyse de Transporeon se base sur les données de sa plateforme. Celle-ci comptabilise plus de 350 000 cargaisons de fret sur le marché européen par semaine.
France / Transport maritime : malgré le contexte de crise sanitaire, les ports du Havre, Rouen et Paris, réunis au sein du complexe portuaire Haropa, restent 100 % opérationnels pour alimenter le pays et répondre aux besoins d’exportation. Le trafic maritime des ports de l’axe Seine s’est établi fin mars à 20,38 millions de tonnes (Mt) en baisse de 12,8 % par rapport à 2019, selon les résultats du premier trimestre publiés le 7 avril par Haropa. Toutefois, les situations sont « très contrastées selon les filières », précise Haropa. Ainsi, l’effet Covid-19 commence à se ressentir sur la filière conteneurs dont le trafic s’est établi à 530 000 EVP (équivalents vingt pieds) en baisse de 23 % par rapport à mars 2019. En hausse de 18 % à 4,26 Mt, la filière des vracs solides est pour sa part tirée par les exportations « record » de céréales. « La campagne céréalière 2019-2020 est excellente avec 7,2 Mt chargées à fin mars, soit une progression de + 24 % par rapport à la dernière campagne », précise Haropa. Enfin, s’agissant de la filière vrac liquide, celle-ci a vu son trafic baisser de 16 % à 10,48 Mt. Cette tendance était prévue car la capacité de raffinage est conjoncturellement ralentie par des arrêts techniques non voulus, notamment celui lié à l’incendie de décembre à la raffinerie de Normandie, auquel s’ajoute l’arrêt technique de la raffinerie de Gandpuits en Seine-et-Marne.
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