• APEC (Association pour l’emploi des cadres). Association privée
paritaire financée par les cotisations des cadres et des entreprises. Elle accompagne et conseille les cadres dans la recherche de leur premier emploi et la construction de leur parcours professionnel.
• Bilan de compétences. Démarche d’analyse et d’évaluation du parcours, des capacités, des éléments de motivation, des compétences professionnelles et personnelles d’un salarié afin de définir un projet professionnel adapté à son profil et aux réalités du marché de l’emploi afin de l’orienter vers la formation adéquate.
• Blending learning. Mode d’apprentissage qui alterne entre des sessions à distance en ligne (e-learning, visioconférences…) et des séances en présentiel, qui réunissent formateurs et participants dans le même espace.
• Conseil en évolution professionnelle. Service d’accompagnement gratuit, confidentiel et personnalisé (organisé sur le temps libre du salarié) accessible à toute personne souhaitant faire le point sur sa situation professionnelle : formation, mobilité, création d’activité.
• Contrat de professionnalisation. Contrat de travail incluant une formation en alternance afin d’acquérir une qualification professionnelle enregistrée au RNCP, reconnu dans les classifications d’une convention collective nationale de branche ou figurant sur la liste ouvrant droit à un certificat de qualification professionnelle. Jusqu’à la fin décembre 2021, une expérimentation permet de conclure un contrat de professionnalisation en vue d’acquérir des compétences définies par l’employeur en accord avec le salarié. Sa durée est de 6 à 12 mois, mais peut être portée à 36 mois pour certains publics prioritaires.
• CPF (Compte personnel de formation). Ce compte permet aux salariés de se former tout au long de leur vie professionnelle quelle que soit leur situation ou leur contrat de travail. Il est alimenté automatiquement à la fin de chaque année à proportion du temps de travail réalisé. Depuis le 1er janvier 2019, il est alimenté en euros (500 euros annuels, 800 euros pour les moins qualifiés) dans la limite de 5 000 euros (8 000 euros pour les moins qualifiés). L’utilisation du CPF relève de la seule initiative du salarié.
• CQP (Certificat de Qualification Professionnelle) et CQPI (certificat de qualification professionnelle inter branches). Certification métier reconnue par les entreprises d’une ou de plusieurs branches professionnelles, qui atteste l’acquisition des compétences nécessaires à l’exercice d’un métier donné.
• CVAE (congé pour validation des acquis l’expérience). Tout salarié ou agent public justifiant d’une expérience professionnelle d’un an (24 mois pour une personne en CDD) peut demander à son employeur un congé pour préparer la validation des acquis l’expérience ou participer aux épreuves de validation. Sa durée maximale est de 24 heures par validation.
• DIF (Droit individuel à la formation). Ce dispositif a été supprimé au 1er janvier 2015, remplacé par le CPF. Les heures acquises au titre du DIF peuvent être utilisées jusqu’au 31 décembre 2020, elles sont monétisées à hauteur de 15 euros par heure, comme les heures CPF acquises jusqu’en 2018.
• Executive MBA. Programme qui s’adresse à des dirigeants ou futurs dirigeants qui souhaitent rester en poste. Les cours se déroulent en temps partagé sur une durée variant généralement entre 16 et 24 mois et la plupart des programmes proposent des séminaires à l’étranger.
• France Compétences. France compétences est depuis le 1er janvier 2019, la nouvelle autorité nationale en charge du financement et de la régulation de la formation professionnelle et de l’apprentissage. Elle remplace les quatre instances nationales précédentes (Copanef, Cnefop, CNCP et FPSPP).
• Formation certifiante. Une formation certifiante permet d’obtenir un titre à finalité professionnelle ou un certificat de qualification professionnelle (CQP ou CQPI).
• Formation diplômante. Une formation diplômante permet d’obtenir un diplôme national (BTS, licence pro, master, doctorat…) ou un diplôme d’État (permettant d’exercer une profession donnée comme kinésithérapeute ou infirmier).
• Formation inter-entreprises. Formation délivrée à des stagiaires provenant de plusieurs entreprises.
• Formation intra-entreprise. Formation délivrée aux salariés d’une même entreprise ou d’un même groupe et adaptée à leurs besoins spécifiques.
• Master of business administration (MBA). Référence sur le marché de la formation internationale des dirigeants, le MBA n’est pas un diplôme d’État, ce qui implique que chaque établissement est libre en matière d’admission ou de contenu des programmes. D’où une qualité très inégale des programmes.
• MOOC (Massive Open Online Courses). Ces « cours en ligne ouverts et massifs » sont délivrés sur une plate-forme internet, à laquelle les personnes inscrites se connectent. Ils prennent la forme de vidéos, documents interactifs et peuvent être accompagnés d’exercices ainsi que d’espaces d’échanges interactifs.
• Opérateur de compétences (Opco). Depuis le 1er avril 2019, 11 opérateurs de compétences remplacent les anciens organismes paritaires collecteurs agréés (Opca). Leur mission évolue avec l’entrée en vigueur de nouvelles dispositions. Ils ont pour mission de financer l’apprentissage et les contrats de professionnalisation, d’aider les branches professionnelles à construire les certifications professionnelles, de favoriser la transition professionnelle des salariés ainsi que d’accompagner les PME pour définir leurs besoins en formation.
• OPMQ (Observatoires des métiers et qualifications). Ils ont pour
mission d’assurer le suivi et l’anticipation de l’évolution des métiers et qualifications ainsi que de détecter les métiers émergents au sein d’une ou plusieurs branches professionnelles.
• Plan de développement des compétences. Nouvelle appellation du plan de formation il fait apparaître une nouvelle distinction entre formations « obligatoires » (celles qui conditionnent l’exercice d’une activité ou d’une fonction en application d’une convention internationale ou de dispositions légales et réglementaires) et formations à l’initiative de l’employeur.
• Projet de transition professionnelle. Depuis le 1er janvier 2019, le projet de transition professionnelle permet aux salariés souhaitant changer de métier ou de profession de financer des formations certifiant en lien avec leur projet. Pour en bénéficier le salarié doit justifier d’une ancienneté de 24 mois, dont 12 mois dans l’entreprise. Depuis le 1er janvier 2020, les CPIR financent les projets de transition professionnelle.
• Reconversion ou promotion par alternance (Pro-A). Nouveau dispositif remplaçant la période de professionnalisation, il vise à faciliter l’évolution ou la réorientation professionnelle, via une formation en alternance visant une qualification reconnue. Destinée aux titulaires d’un CDI ou d’un contrat unique d’insertion (CUI) à durée indéterminée, la Pro-A et mise en œuvre à l’initiative de l’employeur ou du salarié et se déroule selon les mêmes règles et durée que le contrat de professionnalisation.
• RNCP (répertoire national des certifications professionnelles).
Il répertorie les diplômes et titres à finalité professionnelle et les certificats de qualification professionnelle. Les titres de niveau I correspondent à un bac +5 et plus, les titres de niveau II correspondent à un bac+3, les titres de niveau III à un bac +2 et les titres de niveau IV à un niveau bac.
• VAE (validation des acquis l’expérience). Ce dispositif permet de valoriser les connaissances et savoirs engrangés à l’occasion d’une activité salariée ou non afin d’obtenir une certification, sans forcément suivre (ou en suivant partiellement) une formation. S’adresse à toute personne, quels que soient son âge, sa nationalité, son statut et son niveau de formation, à condition de justifier d’au moins un an d’expérience en rapport direct avec la certification visée.