Le groupe de travail de l’OCDE sur la corruption a publié, le 23 mars, des recommandations pour compléter la «Convention allemande de lutte contre la corruption d´agents publics étrangers dans les transactions commerciales internationales et des instruments connexes ». Selon le groupe de travail, l´Allemagne devrait : «s´assurer que les sanctions prises à l´encontre des sociétés sont suffisamment dissuasives et vont bien au-delà de la confiscation de profits ; encourager un alourdissement des sanctions à l´encontre des personnes physiques ; améliorer la transparence dans les cas où les personnes physiques paient une amende et évitent ainsi les poursuites ; clarifier les restrictions relatives aux paiements de facilitation ; et renforcer la protection des donneurs d´alerte pour les salariés du secteur privé. »
Dans deux ans, l´Allemagne remettra au groupe de l´OCDE un rapport écrit sur la mise en œuvre de ses recommandations et sera évaluée, précise l’OCDE. L’Allemagne a été confrontée, il y a quelques années, à plusieurs scandales de corruption, notamment sur des contrats internationaux, impliquant des cadres dirigeants de grands groupes comme Siemens.