Le palmarès des Programmes Grandes Ecoles (PGE)

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La parole au n°1

Patrice Houdayer, directeur des programmes et de l’international de SKEMA Business School

Vendredi 31 janvier s’est tenue la première leçon inaugurale du tout nouveau campus de Skema à Cape Town en Afrique du sud. Une nouvelle implantation qui porte à 7 – dont 3 en France – le nombre de sites sur lesquels est dispensé le Programme grande école (PGE). « Une quarantaine d’élèves de deuxième année (pour un semestre d’études) et de troisième année (pour suivre la spécialisation International Business, la première ouverte à Cape Town) y étudient. D’autres spécialisations pourront y être proposées selon les demandes des étudiants », détaille Patrice Houdayer, directeur des programmes, de l’international et de la vie étudiante de l’école.

Le PGE repose en effet sur une maquette pédagogique globale avec des enseignements déclinés localement. Une organisation qui autorise une individualisation des parcours. Le deuxième semestre de première année peut s’effectuer sur n’importe quel campus de l’école. Et à partir de la deuxième année, une dizaine de choix sont possibles : échanges académiques, spécialisation, double diplôme d’ingénieur ou de sciences politiques, stage… En septembre 2019, l’école inaugurait un labo de R&D en intelligence augmentée à Montréal. Dès janvier, 50 étudiants du PGE ont suivi un boot camp sur l’intelligence artificielle sur le campus de Lille, autour notamment d’idée de développement et d’applications opérationnelles. « Le laboratoire est destiné à irriguer l’ensemble de nos activités. Notre campus de Raleigh en Caroline du Nord devrait en particulier bénéficier de synergies », souligne Patrice Houdayer.

L’apprentissage – d’ores et déjà 450 places sont ouvertes – devrait par ailleurs bénéficier de la réforme de la formation professionnelle. « L’apprentissage n’étant plus une compétence régionale, nous jouirons d’une plus grande liberté pour développer une approche nationale, sur plusieurs campus, même si la problématique du financement n’est pas totalement réglée », poursuit Patrice Houdayer.

G. Ginibrière