Au Royaume-Uni, la victoire haut la main aux élections législatives de Boris Johnson, le 12 décembre dernier, a ouvert la voie à la mise en œuvre du Brexit le 31 janvier 2020. Plus de trois ans après le référendum du 23 juin 2016 et après trois reports, la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne pourrait donc se concrétiser à cette date. Un premier vote a été remporté par le nouveau Parlement fort fort d’une majorité conservatrice. Le 20 décembre, les députés de la Chambre des communes ont voté en faveur de l’accord de divorce négocié par Boris Johnson avec Bruxelles avec 358 pour et 234 contre. Une adoption finale est espérée par gouvernement dès le 9 janvier.
Aux opérateurs de ce côté-ci de la Manche qui pariaient sur un report, et par conséquents n’étaient pas prêts au 31 octobre dernier, date à laquelle le Royaume-Uni devait initialement quitter l’UE avant son report au 31 janvier prochain, il reste désormais un mois pour se préparer au Brexit. Cette fois-ci il n’y aura pas de sursis.
Le lendemain 1er février à minuit une précisément, tout aura changé : le Brexit aura des répercussions sur les citoyens, les entreprises et les administrations tant au Royaume-Uni que dans l’UE.
La rédaction du Moci et de sa Lettre confidentielle revient sur les appels du gouvernement ainsi que des organisations patronales d’entreprises sur l’état de préparation des opérateurs :
– Royaume-Uni / Brexit : le succès de B. Johnson ouvre la voie (16/12/2019)
– Brexit / France : le gouvernement appelle les PME à se préparer sans ‘délai’ (21/10/2019)
– Brexit : seule une PME concernée sur trois préparée, selon la CPME (24/10/2019)
– Brexit : inquiétude sur la préparation des entreprises au « no deal » (03/10/2019)
– Brexit : le Medef appelle à se préparer au « no deal » (16/09/2019)
– Brexit / France : le gouvernement met la pression sur les opérateurs (05/09/2019)
– Brexit : Bruxelles appelle les entreprises à faire leurs derniers préparatifs (05/09/2019)