L’émirat présente la particularité d’avoir deux autorités publiques de zones franches : la RAK Free Trade Zone (RAK FTZ), créée en 2000, et RAKIA, de cinq ans postérieure.
• La RAK FTZ compte un Business Park (bureaux), un Industrial Park (300 hectares), et un Technology Park (100 hectares). Au total, la RAK FTZ enregistre plus de 5 000 licences (essentiellement des PME d’Inde, du Royaume-Uni, d’Égypte et du Pakistan). Elle dispose de bureaux à Dubaï (deux localisations) et à Abou Dhabi. La RAK FTZ a également quatre bureaux internationaux (Mumbai, Cologne, Istanbul, Washington).
Par ailleurs, sous l’autorité du port de Saqr, une RAK Maritime City (8 km²) est inaugurée en avril. RAK FTZ devrait avoir une présence physique sur le site.
• RAKIA a pour mission d’attirer davantage d’investissements étrangers dans l’émirat. Elle gère une zone franche, une zone franche industrielle à Al Hamra (5 km²), le parc industriel d’Al Ghail dont une partie est en zone franche (22 km²) et RAK Offshore (un registre offshore pour les entreprises sans leur présence physique, à l’image des îles Caïman). Une quatrième, RAK Education City, devrait ouvrir ses portes en 2012. RAKIA délivre des licences onshore et offshore.
L’autorité compte près de 8 500 entreprises, dont plus de 4 500 pour RAK Offshore. « RAKIA a réussi en cinq ans à attirer plus de 3 milliards de dollars », déclare fièrement Alex Thomas, le directeur général de l’autorité, qui espère faire passer bientôt ce chiffre à 5 milliards. « RAKIA est moins chère que les autres et moins formaliste pour ne pas décourager ceux qui envisagent de venir. Elle autorise de nombreuses dérogations », explique le consultant Yann Mrazek, de East Fountain Investment.
Isabelle Durand