Élu président de Madagascar le 18 janvier, Andry Rajoelina (notre photo) veut être l’homme de l’émergence de la Grande Île. En visite officielle en France du 28 mai au 3 juin, l’ancien maire de Tananarive (12 décembre 2007-3 février 2009), qui occupa aussi le poste de chef de l’État (président la Haute Autorité de transition) du 17 mars 2009 au 25 janvier 2014, a ainsi vanté au premier jour de son séjour son Initiative pour l’Émergence de Madagascar (IE).
Pour réaliser son plan de développement, Andry Rajoelina veut faire appel au secteur privé. Il s’est ainsi efforcé de convaincre les entrepreneurs réunis par le Medef de sa volonté de nouer « des partenariats gagnant-gagnant » dans une série de secteurs, allant de l’énergie à l’agro-industrie, en passant par le textile, le tourisme ou les infrastructures. L’objectif serait ainsi « l’industrialisation » de Madagascar, avec « le recours aux partenariats public-privé (PPP) dans tous les domaines ».
Le défi de l’électricité, trois accords avec la France
Cependant, sans énergie, pas d’industrialisation possible, a soutenu le chef de l’État. Or, seulement 15 % de la population malgache ont accès à une électricité, par ailleurs, la plus chère d’Afrique. Son coût varierait ainsi entre 0,20 et 0,30 euro le kilowatt heure, contre 0,10 à 0,12 en France (…)
Ceci est un extrait de la Lettre confidentielle du MOCI n° 330
diffusée le 30 mai 2019 auprès de ses abonnés
Pour lire la suite, cliquez ICI
Pour consulter gratuitement le sommaire de la dernière Lettre, cliquez ICI