Les Fonderies de Sougland
Le spécialiste du travail de la fonte et de l’acier
Basées à Saint-Michel dans les Hauts-de-France, les Fonderies de Sougland produisent des pièces brutes ou usinées de quelques grammes à plusieurs tonnes destinées à la construction navale, l’industrie ferroviaire, la sidérurgie, la cimenterie, l’automobile, la chimie… « On est offreur de solutions pour l’industrie sur des pièces qui ont des contraintes de résistance aux hautes températures ou à la corrosion par exemple », livre Yves Noirot, directeur général des Fonderies de Sougland. « On apporte, précise-t-il, des solutions à nos clients, qui sont des industriels de l’industrie, de la construction navale, du secteur ferroviaire, oil & gas, incinération… ».
Pour répondre aux besoins de ses clients, cette entreprise de 70 personnes créée sous François Ier s’appuie sur son savoir-faire ancestral – les Fonderies de Sougland ont été fondées en 1543 à Saint-Michel – et son expertise dans la fonderie, l’usinage et la mécano-soudure. Sa force réside dans sa capacité à s’adapter à son époque et à se transformer. Depuis vingt ans, précurseur dans son métier, l’entreprise, qui a inventé la machine à émailler, investit, modernise et adapte ses outils d’étude et de production pour répondre aux besoins des clients et aux évolutions du marché. L’entreprise, aujourd’hui, est labellisée Entreprise du Patrimoine Vivant (EPV) et Vitrine Industrie du Futur.
Le spécialiste de la production de pièces d’acier techniques pour l’industrie exporte son savoir-faire. « Nous réalisons, selon les années, entre 15 % et 17 % de notre chiffre d’affaires à l’export », indique Yves Noirot. Ses principaux marchés sont les États-Unis, où la PME fournit l’US Navy qu’elle compte parmi ses clients, et l’Allemagne. « Nous avons également des clients en Afrique et en Belgique », ajoute le dirigeant.
Pour accélérer le déploiement international de son entreprise, Yves Noirot est soutenu par Bpifrance. « Nous sommes accompagnés par Bpifrance pour nous développer en Allemagne », raconte le dirigeant. « Nous avons sollicité un contrat assurance export afin de nous faire connaître et prospecter en tant qu’apporteur de solution sur ces marchés exports », explique le dirigeant.
Un projet d’innovation R&D baptisé « PilHot » a également été retenu et soutenu par Bpifrance et par la Région dans le cadre d’un PRI (partenariats régionaux à l’innovation) pour en valider la faisabilité. « Nos projets séduisent Bpifrance et nous sommes très bien accompagnés par leurs équipes », conclut le dirigeant.