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Guide business Côte d’Ivoire 2018 : tissu économique, infrastructures et grands projets

 

 

 

 

 

 

Riche en ressources naturelles, dotée d’un aéroport international et surtout d’un port à Abidjan alimentant des pays enclavés, la Côte d’Ivoire cherche à combler un déficit en infrastructures qui handicape la croissance de son économie. Gestionnaire de la ligne de chemin de fer jusqu’à Ouagadougou, capitale du Burkina Faso, la Sitarail va ainsi engager quelque 400 millions d’euros dans sa réhabilitation, avec une première phase entre 2018 et 2021 touchant au réseau existant, en particulier, le renouvellement de 853 kilomètres de voies. Les travaux ont été lancés le 4 décembre 2017, et quatre locomotives ont été réceptionnées en avril dernier.

Sur trois ans, vont donc être investis 130 millions d’euros dans le but de porter les capacités de transport de 200 000 à 300 000 passagers et de 800 000 à 1 million de tonnes de marchandises. Autre projet ferroviaire : la construction du chemin de fer minéralier entre le port de San Pedro et le Mont Nimba, en passant par les gisements de nickel de Biankouma-Touba et du Mont Klahoyo en Côte d’Ivoire et les mines de fer de Guinée.

S’agissant des autoroutes, le groupement marocain Sintram-Houar a remporté un premier contrat sur l’axe Yamoussoukro-Bouaké, avec la construction d’un tronçon de 37 kilomètres entre la capitale et Tiébissou. Au début de l’année, le président Ouattara annonçait la relance de l’autoroute entre les cités portuaires d’Abidjan et San Pedro. Un projet qui serait d’autant plus utile que la « côtière » est dégradée, ayant même été impraticable au cours de l’année, et doit être réhabilitée.

 

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