États-Unis / Soja : réuni le 23 octobre sous la présidence de Jacques Siret, le conseil spécialisé pour la filière « oléagineux, protéagineux, fourrages séchés et plantes textiles » de FranceAgriMer a constaté « les premiers impacts du conflit sino-américain sur le soja ». D’une part, les exportations américaines de soja ont fléchi de 20 % par rapport à 2017/18, leur progression de 162 % vers l’Union européenne ne pouvant compenser leur recul de 92 % vers la Chine. Au total, selon l’établissement public des produits de l’agriculture et de la mer, « les prix américains ont décroché par rapport aux origines brésilienne et argentine » et « le soja brésilien bénéficie d’une prime d’environ 90 $/tonne par rapport au soja américain, équivalente au droit de douane infligé aux origines américaines par la Chine ». Du côté de Pékin, la réaction est double : puiser dans les stocks jusqu’au début de la campagne d’exportation du Brésil, « qui a augmenté ses surfaces en soja », observe FranceAgriMer, et « incorporer davantage de tourteaux de tournesol et de colza en provenance des pays de la mer Noire pour l’alimentation du bétail ».
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Émirats arabes unis / Économie : entre 2000 et 2017, la part des recettes pétrolières dans le total des recettes budgétaires des Émirats arabes unis a diminué de 7 points de pourcentage, à 53 %. C’est ce que dévoile la société d’assurance-crédit Coface dans un focus consacré aux Émirats arabes unis. Les exportations de pétrole et de produits pétroliers sont tombées à 16 % dans le total des exportations en 2016, contre 76 % en 2000. Les exportations de plastiques, bois et papier, pierres précieuses, ciment, produits de transport et métaux ont augmenté au cours de cette période. Malgré ces résultats positifs, les EAU ne semblent toujours pas avoir intégré les chaînes de valeur mondiales. Seuls les combustibles, les métaux, les minéraux et les pierres, représentant une très petite partie du secteur manufacturier, sont intégrés. Cette situation empêche les entreprises locales de mettre en œuvre un processus de production dans plusieurs pays, d’où une intégration limitée dans les chaînes mondiales de valeur, malgré les efforts continus de diversification économique et commerciale du pays.
Mexique / Tourisme : le Mexique a accueilli un nombre record de 39,3 millions de visiteurs en 2017, soit une augmentation de 78,7 % du nombre de visiteurs internationaux dans le pays depuis 2012, selon les chiffres de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT). Le Mexique devient ainsi le sixième pays le plus visité au monde, il était classé 15ème en 2012. Le Conseil de promotion touristique du Mexique (CPTM) a salué cette réalisation comme étant « le résultat d’un effort commun visant à promouvoir le Mexique sur la scène mondiale ». Aujourd’hui, l’industrie touristique mexicaine représente 8,7 % du PIB du pays, avec 21,3 milliards de dollars de dépenses par visiteur et 10 millions d’emplois.