Si l’accord sur le nucléaire iranien ne figurait pas au menu officiel du Conseil commerce, qui s’est tenu à Bruxelles le 22 mai dernier, le sujet a bien sûr alimenté les discussions en coulisses. « Il n’y a pas de réponse évidente car c’est une situation unique », a souligné Cecilia Malmström, la commissaire au Commerce. Les discussions vont donc se poursuivre pour préciser la réponse européenne face au retrait unilatéral des États-Unis de l’accord conclu en 2015.
Affichant jusqu’ici un front uni, les États membres poursuivent un double objectif : préserver d’une part le pacte « pour autant que l’Iran respecte ses engagements », a insisté Federica Mogherini, la cheffe de la diplomatie européenne. Et protéger d’autre part les entreprises européennes, qui commercent en Iran, des sanctions américaines extraterritoriales annoncées par Washington pour dans les trois mois. Les inquiétudes dans les milieux d’affaires, en France notamment, sont en effet élevées face au piège iranien*…
Ceci est un extrait de la Lettre confidentielle du MOCI n° 284
diffusée le 24 mai 2018 auprès de ses abonnés
Pour lire la suite, cliquez ICI
Pour consulter gratuitement le sommaire de la dernière Lettre, cliquez ICI