Chine / Etat-Unis : Soja contre circuits imprimés, jusqu’où iront-ils ? La réponse chinoise à la menace des Etats-Unis d’imposer 25 % de droits de douane sur 50 milliards de dollars de produits importés d’origine chinoise au motif de protéger les technologies américaines s’apparente à la réponse du berger à la bergère : le 4 avril, au lendemain de la publication par le représentant américain au Commerce d’une liste des 1300 produits chinois concernés, la Chine a confirmé qu’elle envisageait d’instaurer 25 % de droits de douanes sur 50 milliards de dollars d’importations d’origine américaine, une liste d’environ 130 produits incluant ceux, très sensibles au plan politique pour l’administration Trump car produits dans des Etats qui ont concouru à sa victoire électorale en 2016, comme le soja et le porc, les fruits, les avions, les voitures, les tubes en acier… La réaction chinoise a surpris nombre d’analystes par son ampleur. Mais aucune date n’a été donnée par Pékin pour l’entrée en vigueur de cette mesure de rétorsion, ce que beaucoup d’observateurs ont considéré comme une preuve que les autorités de Pékin sont ouvertes à la négociation. Le feuilleton ne fait que commencer…
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Consommation / Europe : le montant dépensé par les Européens pour les produits de tous les jours a augmenté de 4,4 % au dernier trimestre 2017, « la plus forte hausse depuis début 2012 », selon Nielsen. Dans la dernière étude réalisée par le cabinet international dans 21 pays du continent, il apparaît que cette progression résulte de la hausse du nombre d’articles achetés (+ 1,8 %) et du montant par article (+ 2,6 %). Cette valorisation est due à l’inflation et au nouveau comportement du consommateur privilégiant des produits plus premium. Par pays, la Turquie a enregistré la plus forte croissance annuelle en valeur (+ 16,8 %), suivie de la Hongrie (+ 8,2 %) et de la Slovaquie (+ 7,5 %). La France se classe 13ème parmi les 21 pays. Et parmi les cinq grands marchés d’Europe de l’Ouest, le taux de croissance de l’Espagne (+ 5,3 %) est le plus élevé, suivi par celui du Royaume-Uni (+ 4,0 %), alors que la France enregistre la croissance la plus modeste (+ 2,8 %).
Egis / Émirats arabes unis-États-Unis : le groupe d’ingénierie français Egis a annoncé le 28 mars avoir signé deux contrats à l’international portant sur des projets de véhicules autonomes respectivement aux Émirats arabes unis (Dubaï) et aux États-Unis (Jacksonville). Aux Émirats arabes unis, Egis assurera notamment, en partenariat avec l’entreprise britannique d’ingénierie ferroviaire Atkins and Parsons, l’ingénierie de conception et de réalisation de la plateforme de transport empruntée par le futur système de transport automatisé, le Ground Rapid Transit (GRT), qui reliera l’île Bluewaters au métro de Dubaï, dans le quartier résidentiel, en moins de cinq minutes. Aux États-Unis, la société tricolore d’ingénierie participera au projet « Utimate Urban Circulator ». En effet, l’autorité de transport de la ville de Jacksonville (Jacksonville Transportation Authority, JTA) souhaite moderniser son système de transport en commun. Aux côtés de son partenaire américain Louis Berger, Egis est chargé de produire l’étude de ce système de transport par véhicule autonome.
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Vin / Languedoc-Roussillon : le label Pays d’Oc a le vent en poupe. En 2017, les indications géographiques protégées (IGP) en Pays d’Oc ont gagné 6,1 % à 2,4 millions d’hectolitres (hl), représentent ainsi 74 % du volume exporté des vins du bassin Languedoc-Roussillon. En valeur, le chiffre d’affaires s’est élevé de 3,2 % à 17,1 millions d’euros, d’après les chiffres de la Douane. Dans un communiqué de presse du 3 avril, Florence Barthés, directeur général Pays d’Oc IGP, affirme que « Pays d’Oc IGP représente le plus grand label mondial de production de cépages » et que « sa notoriété est un facteur de compétitivité à l’export ». L’an dernier, les exportations ont augmenté de 17,1 % en Asie, 25,4 % aux États-Unis et de 7 % en volume en Allemagne. En 2018, Pays d’Oc devrait pouvoir répondre à la « demande dynamique » sur les marchés internationaux.
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Oléagineux / Export : à la suite de la tenue de son conseil spécialisé sur les filières des oléagineux, des protéagineux, des fourrages séchés et plantes textiles, le 20 mars, sous la présidence de Jacques Siret, FrancAgriMer maintient ses prévisions de trituration de colza à 4,3 Mt en 2017/2018, en recul de 110 000 tonnes par rapport à 2016/17. À l’inverse, les exportations françaises de colza progresseraient à à 1,5 Mt, en hausse de 120 000 tonnes par rapport à la dernière campagne. La trituration de tournesol est estimée en progression à 1,3 Mt (+ 120 000 tonnes par rapport à 2016/17) ainsi que les exportations de tournesol destinées principalement à l’Espagne. Quant à la trituration et les exportations de soja, elles pourraient rester stables par rapport à 2016/17. Pour plus d’informations : www.franceagrimer.fr/
Vin / Export : à la suite de la tenue de son conseil spécialisé sur les filières viticole et cidricole, le 21 mars, FranceAgriMer indique que « en 2017, les exportations françaises de vin ont progressé de 5 % en volume et de 9 % en valeur par rapport à l’année précédente » et que « les volumes exportés atteignent ainsi 14,8 millions d’hectolitres pour un chiffre d’affaires record de plus de 9 milliards d’euros ». En particulier, « les exportations de vins tranquilles AOP ont progressé de 12 % en valeur, et les effervescents hors Champagne de 15 % ». Pour en savoir plus : www.franceagrimer.fr/
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