Cet article a fait l’objet d’une alerte diffusée le 27 février auprès des abonnés de la Lettre confidentielle.
L’objectif est « réalisable », a confié au Moci un proche collaborateur de Cecilia Malmström, la commissaire au Commerce. Selon cette source, qui suit de très près les négociations – actuellement en cours à Asuncion, au Paraguay – les deux camps pourraient sceller un compromis d’ici au vendredi 2 mars.
« Depuis une semaine la cadence de travail des groupes techniques est très soutenue », ajoute-t-il. Lors du dernier round de pourparlers, la Commission aurait proposé d’augmenter les quotas de viande bovine sud-américaines, autorisés à l’exportation au sein de l’UE, de 70 000 à 99 000 tonnes par an.
L’UE attend de nouvelles concessions
« Ce n’est pas une offre formelle », corrige ce responsable à Bruxelles. Selon lui, la proposition ne se concrétisera qu’en échange de nouvelles concessions de la part des pays du Mercosur (Paraguay, Uruguay, Argentine, Brésil). Celles-ci visent le secteur automobile, les produits laitiers, les indications géographiques et les marchés publics, intérêts offensifs des Européens dans toutes les négociations de libre-échange menées avec des pays tiers.
Faute d’avancée dans ces domaines, l’UE n’acceptera pas d’ouvrir davantage son marché à la viande produite dans le bloc sud-américain.
Kattalin Landaburu, à Bruxelles
Pour prolonger :
Lire dans la Lettre confidentielle du 22 février : UE / Libre-échange : Bruxelles tente sans grand succès de conclure avec le Mexique et le Mercosur