Le suivi d’un salon est très important : il faut remercier les journalistes de leur visite, leur envoyer des échantillons, les tenir informés des nouveautés. Il faut aussi, parfois, partir à la pêche aux informations publiées, tous les journalistes ne transmettant pas la publication après parution. Cela permet parfois un contact supplémentaire. « Le suivi est souvent problématique avec les entreprises françaises », remarque-t-on au pôle presse d’Ubifrance à Londres. « Il ne faut jamais oublier qu’un salon n’est pas une fin en soi, mais le début d’une stratégie export. Il faut donc être rigoureux dans le suivi et réactif par rapport aux questions posées. Les Français font quelquefois passer les retards en jouant de leur charme et de la bonne image de la France. Néanmoins dépasser les délais peut faire rater des publications. »
Nathalie Bloch-Sitbon
Témoignage
Cabasse : Une assistance et des goodies
« Il faut pouvoir recontacter les personnes rencontrées dès la fin du salon pour montrer son intérêt et sa réactivité, précise Frédéric Lebreton, directeur commercial et marketing chez Cabasse, son et home cinema. Avoir une assistance qui peut prendre le relais avant, pendant et après le salon est très important : sur la carte de visite du directeur commercial et marketing, figurent les coordonnées de son assistante, ce qui permet un accueil plus facile et personnalisé. Le groupe joue également sur la communication par l’objet à travers des goodies utiles et réutilisables tels que des stylos avec le nom de la société, le site et le téléphone. »
N. B.-S.