France/Irak : le secrétaire d’État auprès du ministre de l’Europe et des affaires étrangères, Jean-Baptiste Lemoyne, effectue un voyage de deux jours, les 6 et 7 décembre, à Bagdad, pour coprésider la commission mixte économique franco-irakienne et participer au conseil d’affaires France-Irak aux côtés de Sami Al-Araji, président du conseil national des investissements. À cette occasion, il doit rencontrer Falah Hassan Zubeidan Al-Luhaybi, ministre de l’Agriculture, Salman Al-Jomaïli, ministre du Plan chargé du commerce, et Jabbar A.H. Al-Luieby, ministre du Pétrole. Une vingtaine d’entreprises françaises accompagne Jean-Baptiste Lemoyne, comme Suez, Thalès, Schneider Electric, Vinci Construction et Bouygues Construction, et plusieurs PME et ETI françaises, dont plusieurs font partie de la délégation, ont également confirmé à M. Jean-Baptiste Lemoyne leur volonté d’étendre leurs activités à l’Irak. Pour la reconstruction de ce pays dévasté par la guerre, un accord de confirmation d’un montant de 5,4 milliards de dollars a été mis en place par le Fonds monétaire international (FMI), auquel la France contribue au travers d’un prêt budgétaire de 430 millions d’euros.
Filière viande/Brexit : à l’occasion du conseil spécialisé « viandes blanches » de FranceAgriMer, le 30 novembre, présidé par Jean-Michel Schaeffer, le ministère de l’Agriculture et de l’alimentation a rappelé les enjeux économiques du Brexit pour les filières porcs et volailles de chair. Toutes les filières viandes blanches, y compris les œufs, sont ainsi invitées à compléter et à faire remonter leurs observations au ministère en vue de contribuer à l’élaboration de la position française dans le cadre de la seconde phase de négociations entre l’Union européenne et le Royaume-Uni, concernant leurs futures relations commerciales. D’après le ministère, rapporte FranceAgrimer, « les principaux enjeux pour les filières agricoles résident dans les modalités de partage des contingents établis dans le cadre de l’OMC et des accords de libre-échange, en particulier pour la filière volailles, le rétablissement éventuel de droits de douane ainsi que les règles non tarifaires, notamment sanitaires ».
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FranceAgrimer : réuni le 4 décembre sous la présidence d’Éric Lainé, le conseil spécialisé de FranceAgriMer pour la filière sucrière a examiné la conjoncture économique aux lendemains de la suppression des quotas européens depuis le 1er octobre 2017. D’après la Direction générale de la fiscalité et de l’union douanière (Taxud) de la Commission européenne, les exportations européennes ont progressé pendant les deux premiers mois de la campagne 2017-2018 par rapport aux années précédentes. FranceAgrimer indique qu’alors que « les pays de la Méditerranée et du Moyen Orient absorbaient jusqu’à présent plus de la moitié des exportations de sucre européen, avec pour principaux acheteurs Israël, l’Égypte et l’Algérie », « l’Union européenne pourrait, à l’avenir, développer ses exportations à destination des pays du Golfe, dotés de raffineries dont la rentabilité est aujourd’hui remise en cause par la fin des quotas sucriers dans l’Union européenne et la libéralisation du marché du sucre ». S’agissant de la France, les livraisons à l’étranger devraient faire un bond par rapport à la campagne précédente à 3,15 Mt (2,17 Mt en 2016-2017), dont 2 Mt vers l’Union européenne et 1,15 Mt vers les pays tiers ». Pour le sucre transformé, elles « pourraient également progresser à près de 1 Mt ».
Total / CMA CGM : le groupe pétrolier français et la société mondiale de transport maritime de conteneurs fondée à Marseille par Jacques Saadé ont signé le 4 décembre un accord portant sur la fourniture annuelle d’environ 300 000 tonnes de gaz naturel liquéfié (GNL) pour approvisionner, pendant dix ans, les neufs futurs porte-conteneurs de l’armateur marseillais, dont la livraison est prévue à partir de 2020. Dans le cadre de cet accord, Total s’engage à apporter une solution adaptée à l’avitaillement de ces navires. Le groupe étudie l’affrètement long terme d’un navire avitailleur, permettant de livrer en Europe les volumes nécessaires à CMA CGM et d’approvisionner d’autres clients situés dans ce même périmètre géographique.
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CFAO Retail : le groupe français CFAO Retail, expert dans la grande distribution en Afrique de l’Ouest et Centrale, a inauguré le 5 décembre à Douala, dans la commune du 5ème arrondissement, un centre commercial d’une superficie de 8 250 m2 (bâtiment + parking) abritant un hypermarché Carrefour Market d’une surface de 1 430 m2. Avec cette première implantation au Cameroun, CFAO Retail, filiale du groupe japonais Toyota Tsusho Corporation (TTC), ambitionne de répondre à l’essor d’une classe moyenne qui souhaite avoir accès à une offre moderne. « Cette ouverture à Douala est l’étape initiale d’un déploiement plus large de CFAO Retail au Cameroun. En 2019 notamment, à Yaoundé, nous ouvrirons un centre commercial PlaYce, déjà bien connu en Afrique subsaharienne », a déclaré Xavier Desjobert, directeur général de CFAO Retail.
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Bureau Veritas : la société française experte dans le contrôle des constructions, l’inspection, la certification et les essais en laboratoire, a fait l’acquisition de la société mexicaine Ingeniería, Control y Administración « INCA« , spécialiste des services liés au bâtiment et aux infrastructures au Mexique. INCA apportera le savoir-faire requis pour les grands appels d’offre publics du pays et permettra à Bureau Veritas de diversifier son portefeuille local de services et de créer des synergies avec ses activités dans les secteurs de l’énergie.
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Inseec : le groupe d’enseignement supérieur français, Inseec, regroupant seize grandes écoles et écoles spécialisées en management, sciences de l’ingénieur, communication et sciences politiques change d’identité et devient Inseec U pour adopter une nouvelle stratégie autour d’un projet conjuguant l’interdisciplinarité, l’international et les nouvelles technologies. U pour United (une association de 16 écoles et 23 500 étudiants), Universal (une culture de l’international : 5 campus sur trois continents, 4 500 étudiants de 110 nationalités différentes) et Unique (20 passerelles entre écoles, 6 incubateurs, 90 startups portées en 2016-2017 et 1 cluster d’innovation).
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