Les avoirs libyens à l’étranger, gelés à la suite d’une résolution de l’ONU, sont un enjeu considérable, ne serait-ce que parce qu’ils peuvent permettre aux nouveaux dirigeant de pays de disposer très vite de liquidités pour financer les urgences et la pacification du pays, gérer la transition et lancer la reconstruction du pays et la production pétrolière. Dispersés entre plusieurs fonds d’investissements et dans divers pays, à combien se montent-ils ? Les estimations varient entre 150 et 170 milliards de dollars et rien qu’en France, où les évaluations sont en cours par le ministère des Affaires étrangères, ils pourraient atteindre dans les 8 milliards d’euros selon des estimations qui circulent mais non confirmées officiellement. Le site d’information Euractiv.fr vient de livrer un article recensant, par pays, les informations disponibles sur le montant de ces avoirs : le premier pays d’investissement libyen serait, de loin, le Royaume Uni, avec 30 milliards d’euros, suivi de l’Italie (8 milliards) en attendant les résultats officiels de l’évaluation en cours en France.