Pour bien se border, il faut définir dans le contrat de vente quand je veux être payé, comment et où.
Quand, c’est facile : le plus tôt possible, évidemment ; pour l’acheteur, c’est le plus tard possible, mais ça, j’ai l’habitude, en France, c’est pareil.
Il y a quatre moyens de paiement :
• le chèque ;
• le virement bancaire ;
• la lettre de change ;
• le billet à ordre.
• Le chèque, c’est dangereux : fait par l’acheteur, il peut être sans provision (sauf si c’est un chèque de banque), se perdre à la poste, ça peut être long. À oublier.
• Le virement bancaire, c’est mieux. Je suis sûr d’être payé, mais ça peut être long (sauf si c’est un virement Swift), c’est toujours l’acheteur qui le fait et il y a un risque de change avec la couronne tchèque ou le won coréen.
• La lettre de change n’est pas mal non plus. C’est moi qui la tire, mais c’est l’acheteur qui l’accepte ; je peux ne pas être payé (sauf si j’obtiens l’aval d’une banque), et il y a toujours le danger de la transmission par la poste. Par contre, je n’ai plus de risque de change et je peux l’endosser.
– Repère –
Le virement bancaire Swift
Swift veut dire Society for Worldwide Interbank Financial Telecommunications. C’est un réseau, créé en 1973, qui comprend plus de 200 pays et plus de 8 000 établissements bancaires utilisateurs. Maintenant, sur Internet, les utilisateurs s’échangent des messages standardisés, donc rapides et plus fiables. C’est l’acheteur qui donne à sa banque l’ordre de virer un montant à la banque du vendeur.
• Avec le billet à ordre, encore émis par l’acheteur, je peux ne pas être payé, il y a le risque de change et les problèmes de la poste. Mais il est endossable.