Des moyens de paiement européens sont en train d’être mis en place avec le Sepa (Single Euro Payment Area), un espace de paiement unique en euros.
Il faut que j’en parle avec mon comptable, mon banquier et mon informaticien parce qu’il faut faire évoluer mon système de remises d’ordres pour les virements et les prélèvements. Il faut aussi mettre à jour, dans mes bases de données, les coordonnées de mes fournisseurs pour intégrer les nouveaux identifiants bancaires
(IBAN et BIC), qui remplaceront les actuels RIB.
Ce n’est pas vraiment compliqué, mais autant profiter de la mise en place d’un nouveau client pour organiser les choses comme elles devront l’être bientôt. Tout ce qui est fait n’est plus à faire.
A. Avec mon client tchèque
Tant que la République tchèque n’utilise pas l’euro, on n’est pas pressé, mais il vaut mieux prévoir, puisque c’est en route. Quand on a commencé à discuter, mon client tchèque m’a proposé un acompte (40 %) à la commande par virement Swift et le solde à la livraison par virement Swift aussi. Il m’a dit qu’il était d’accord pour que je fasse partir la marchandise après avoir effectivement reçu le paiement.
C’est plutôt rare comme solution, alors j’ai décidé de lui faire confiance.
Il faudra cependant que je fasse attention à la rédaction de cet article dans le contrat, mais ce serait la même chose avec un client français.
– Repère –
Le crÉdoc
C’est l’acronyme de CRÉdit DOCumentaire. C’est l’engagement d’une banque de payer un montant déterminé au fournisseur d’une marchandise ou d’une prestation, contre remise, dans un délai fixé, de documents conformes prouvant que la marchandise a été expédiée ou la prestation effectuée.
Source : Mémo-guide Moci, « Les solutions bancaires », 2007, p. 9.