Ces analyses, exclusives pour Le Moci, sont tirées d’outils de datamining mis au point par la société TAC ECONOMICS pour détecter les changements à venir, positifs ou négatifs, de l’environnement économique et financier.
Inde
Le risque économique et financier s’est fortement amélioré grâce à de solides fondamentaux et une bonne gestion conjoncturelle. L’activité économique a été dynamisée (7.4 % en 2016 et 2017) par une demande domestique robuste, soutenue par la chute des prix du pétrole et une politique monétaire accommodante. L’inflation est sous contrôle et le déficit courant reste contenu avec toutefois une sensibilité forte à la dynamique de reprise des prix du pétrole.
République tchèque
Le pays enregistre une consolidation de la croissance économique (forte consommation domestique tirée par les administrations et les ménages) et des perspectives favorables (2,6 % en 2017) en lien avec le rebond de la demande en provenance d’Allemagne. Cette dynamique est soutenue par une politique monétaire expansionniste et une politique de change administrée limitant les risques de volatilité de la devise. Enfin, la situation budgétaire est satisfaisante.
Iran
L’activité devrait s’accélérer en 2016 et 2017 (autour de 4 %), soutenue par le secteur pétrolier, avec des équilibres internes et externes satisfaisants. La levée des sanctions a entraîné une hausse des investissements étrangers et de la production pétrolière et le lancement de vastes programmes d’infrastructure. Cependant, la réouverture progressive du pays aux flux commerciaux et de capitaux pourrait entraîner une forte volatilité et un fort ajustement du Rial iranien, très surévalué.
Qatar
Le pays enregistre une détérioration de sa croissance liée à la chute des prix du pétrole et du gaz, qui reste toutefois confortable en 2017 à plus de 4 %. Cette dégradation se traduit également par une chute des recettes budgétaires et des exportations entraînant l’apparition de déficits courant et public et un endettement plus important. Les perspectives durables de prix faibles des matières premières continueront de pénaliser le développement économique.
Tunisie
La situation politique et sécuritaire difficile pèse sur les performances conjoncturelles (ralentissement de l’activité, recul du tourisme, solde externe largement déficitaire, forte dépréciation de la devise mi-2016). Les risques sont essentiellement concentrés à court terme et sur l’activité. La compétitivité change reste toutefois favorable (sous-évaluation significative de la devise) du fait de sa dépréciation tendancielle.
Equateur
Le pays enregistre une décélération progressive de la croissance avec une entrée en récession en 2016 et des perspectives médiocres pour 2017 à 0,6 % (baisse des revenus liés au pétrole, effort de reconstruction suite au tremblement de terre en avril). La consommation des ménages et l’investissement sont affectés. Le pays fait aussi face à des restrictions budgétaires, une hausse des sorties de capitaux et une baisse des IDE, creusant le déficit courant. Enfin, la dollarisation a entraîné une dégradation substantielle de la compétitivité change et des risques de change croissants.